Ainsi, peu avant 15h, heure locale, les portes de la prison parisienne de la Santé se sont rouvertes à l’ancien avocat des affaires, ministre de l’Intérieur, puis ministre d’Etat, de l’Economie, des Finances et de l’Industrie dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, à la suite du remaniement ministériel de mars 2004.
Cette libération continue de susciter des réactions dans la classe politique française. Si cela a déplu certains, d’autres s’en félicitent. C’est le cas de Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national (RN) qui salue « une bonne nouvelle pour notre démocratie ».
Il a, par la suite, affirmé son attachement à « l’État de droit » et dénoncé l’usage « abusif » de l’exécution provisoire, estimant qu’elle « a rappelé combien la justice doit se tenir à l’écart de toute considération politique ». Qu’à cela ne tienne, cette relaxation ne met toutefois pas fin à la procédure. Car, le procès en appel, annonce-t-on, doit s’ouvrir en mars prochain.
Pour rappel, Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ferme dans le procès du financement libyen de la campagne de 2007.
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