C’est de notoriété publique. Le mois d’octobre de chaque année est dédié à la lutte contre le cancer du sein. Avec pour jour d’incidence, le 19 octobre consacré à la célébration de la Journée Mondiale contre le cancer du sein. Selon les statistiques de l'OMS, près de 11 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués dans le monde chaque année. Et près d’une femme sur 8 est touché au Togo.
Selon les statistiques mondiales, 1 femme sur 2 méconnait les risques liés au cancer du sein, soit 14,8 millions de femmes âgées de 18 ans ou plus, 2 femmes sur 3 ignorent que l’alcool est un facteur de risque majeur (63%) et 1 femme sur 2 n’identifie pas le tabac comme un facteur aggravant du cancer du sein (49%).
En 2022, 2.3 millions de cas féminins et plus de 670.000 décès ont été recensés. Présent dans tous les pays, le cancer du sein touche les femmes de tous âges à partir de la puberté, mais son incidence croit à mesure que l’âge avance.
Au Togo, 1200 cas de cancer du sein sont enregistrés chaque année, selon les rapports du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique.
Depuis le 1er octobre, des évènements et campagnes de sensibilisation contre le cancer du sein s’organisent durant tout ce mois, dénommé « Octobre rose » par les associations et instances gouvernementaux.
L’objectif de ces activités est de sensibiliser la population sur les risques du cancer du sein, inciter les femmes à se faire dépister et promouvoir l’accès équitable aux soins de santé.
En dehors du mois d’octobre dédié à la lutte contre le cancer du sein, il est célébré chaque 4 février, une journée mondiale contre le cancer. Et à cette occasion, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) soutiennent l’Union internationale contre le cancer (UICC) dans l’optique de promouvoir les moyens de faire reculer la charge de morbidité imputable à cette maladie incurable.
Pour rappel, le cancer du sein est une maladie multisectorielle dont l’apparition résulte d’une combinaison entre les facteurs environnementaux et génétiques. C’est la tumeur la plus fréquente chez la femme.
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