Isaac TONYI
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13 novembre 2025 13:52
2 min de lecture
Nombre d’entre eux sont des repris de justice qui récidivent. Il faut donc remettre sur le tapis, la collaboration population-force de l’ordre...
Ils sont de retour. C’est leur période. Ils arrivent avec des nouveautés, des mécanismes innovants dans le monde de la filouterie, de l’arnaque et du vol. Les malfrats ne ratent jamais les périodes de fin d’année.
Depuis quelques jours, une histoire de vol de motos défraie la chronique. Les deux filous ont eu la malchance de tomber dans une zone où les caméras sont aux aguets. Et depuis, c’est une course-poursuite sur les réseaux sociaux pour mettre la main sur ces voleurs.
La police togolaise s’en est mêlée avec un appel à témoin, la première du genre. Cette promptitude à mettre hors d’état de nuire des individus mal intentionnés est à encourager, surtout que les vols de moto sont devenus monnaie courante.
La police togolaise a été toujours très active dans le démantèlement des grands réseaux de malfaiteurs, son meilleur flic de ces dix dernières années peut continuer par manquer aux populations.
Yark Damehame est l’un des rares flics qui s’est forgé une réputation à travers son travail. Même dans un trou, l’homme sait intervenir pour traquer les malfrats. Il y a même un dicton ironique qui dit que «si tu es malfrat et que tu penses que tu vis caché, c’est parce que Yark a peut-être lui-même décidé de ne pas t’arrêter», tant l’homme subtile et habile maîtrise son art. Ce travail de l’ombre lui vaut ce gain de sympathie dont il a bénéficié et continue de bénéficier auprès des populations malgré tout ce qui a été dit sur l’homme.
Il est donc important que cette expertise de l’homme soit remise au goût du jour pour décourager ces petits malfrats qui œuvrent à visage découvert en pleine journée pour dépouiller les honnêtes citoyens de leurs biens. C’est aussi le moment d’interpeller la loi pour revoir à la hausse les peines de ces malfrats.
Nombre d’entre eux sont des repris de justice qui récidivent. Il faut donc remettre sur le tapis la collaboration population-force de l’ordre. Cette coexistence rendue pacifique depuis quelques années a besoin d’un autre ciment, la confiance.
La prudence en ces périodes de fin d’année doit être de mise. Les populations savent déjà comment ça se passe. L’alerte doit rester maximale au niveau des Forces de Défense et de Sécurité ainsi qu’au niveau de toute la population qui souffre déjà pour joindre les deux bouts.
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