Au Togo, le Prof. Dodzi Komla Kokoroko, ministre de l'Environnement, des
Ressources forestières, de la Protection côtière et du Changement climatique a procédé, fin semaine dernière, à la mise en place d'un cadre d'identification et de formulation des projets à
soumettre au Fonds Vert pour le Climat (FVC).
Cette décision actée le jeudi 20 novembre 2025 répond globalement à la nécessité d'établir désormais pour le pays, un processus structuré, transparent et efficace pour l'identification et la formulation de programmes et des projets à soumettre à ce Fonds.
En clair, ce cadre national d'identification et de formulation des projets vise spécifiquement à structurer, harmoniser et sécuriser le processus d'élaboration des projets à soumettre au FVC.
Le Prof. Dodzi Komla Kokoroko, ministre de l'Environnement, des ressources forestières, de la protection côtière et du changement climatique
Composé de diverses entités comme la Présidence du Conseil, le Haut-Conseil pour la Mer, des ministères sectoriels de l'Etat, des organisations de la Société civile, et des structures de recherche des universités publiques du Togo, les activités dudit Cadre, outre le budget du ministère de l'Environnement, des ressources forestières, de la protection côtière et du changement climatique, seront financées par les appuis techniques et financiers des partenaires en développement et les autres sources de financement disponibles.
Il a pour missions, entre autres, d'identifier les projets conformes aux secteurs à fort potentiel d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et d'adaptation au changement climatique, et les projets dans les secteurs les plus vulnérables aux effets et impacts négatifs du changement climatique, en vue de renforcer leur résilience.
Aussi, ce cadre normatif aidera-t-il à mettre en place un processus standardisé d'analyse, de sélection, de hiérarchisation des initiatives et d'évaluation des résultats enregistrés en matière d'adaptation au changement climatique et d'atténuation des émissions de GES. De même qu'il accompagnera les porteurs de projets dans la formulation des notes conceptuelles et des propositions concrètes, selon les exigences, normes et standards des mécanismes financiers climatiques spécifiques au FVC...
Actée au lendemain de la participation du Togo à la COP 30 au Brésil, cette décision vient conforter dans leur thèse, les observateurs qui placent parmi les grands défis à relever par le ministre Kokoroko, quelques chantiers. Notamment l'urgence de promouvoir véritablement une gouvernance environnementale partagée, mieux coordonner le partenariat public privé pour des actions concrètes sur le terrain, et surtout mieux organiser les COP pour que seules les personnes ressources aillent défendre des projets et revenir avec des partenariats gagnants-gagnants pour le pays, surtout en termes de financement, plutôt qu'une aventure touristique dans laquelle semblent se complaire les gens qui reviennent le plus souvent bredouille de ces rendez-vous internationaux de protection du climat et de l'environnement.
De fil en aiguille, tout porte à croire que les choses semblent se mettre en place...
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