Ce mardi 12 août, il est célébré à travers le monde, la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ). Institué par les Nations Unies en 1999, cette journée a pour objectif de valoriser le rôle des jeunes comme partenaires de développement et entrepreneurs de l’avenir. A en croire l’Institution onusienne, les jeunes représentent 60% de la population africaine sans emploi…
Le thème retenu pour l’Edition 2025 de la JIJ est : « L’action locale des jeunes en faveur des objectifs de développement durable et au-delà ». Il met en avant, le rôle unique que jouent les jeunes dans la concrétisation des ambitions à l’échelle mondiale et au niveau communautaire. Ce, conformément aux objectifs du développement durable (ODD) 2030.
Pour les Nations Unies, la jeunesse constitue la moelle épinière de l’Afrique. Cela qu’elle en constitue un véritable moteur de développement, avec plus de 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans. Donc le continent disposant de la plus forte population de jeunes dans le monde, selon l’Union Africaine (UA). Des chiffres les tendances actuelles susceptibles de doubler d’ici 2045.
Malheureusement, s’observe depuis un moment, un phénomène déplorable qu’est l’exode silencieux de la jeune élite. Aussi déplorable encore, nombreux sont des milliers de jeunes désespérés, étant en manque d’emplois et de débouchés sur les marchés nationaux sur le contient. Et pour alternative, ils se lancent dans des aventures risquées et dont nombreux s’échouent, malheureusement, sur les plages du Nord de l’océan atlantique chaque année. Suscitant indignation dans le monde entier.
En clair, estimé à 35%, l’Afrique, selon les Nations Unies, exporte son avenir à travers l’exode de la jeune élite vers l’occident en quête d’une « vie meilleure ». Parce que fuyant la pauvreté, la famine et les guerres. Une ruée massive de cette force vive du continent qui plombe les efforts de l’Afrique.
Pour espérer endiguer le phénomène, il faut une prise de conscience collective de la classe dirigeante africaine. Ce, afin de mettre en place des projets, planifications et politiques de développement proactif. Des préalables nécessaires pour réduire, de façon considérable, les défis auxquels font face cette jeunesse.
« L’Afrique doit cesser d’être un musée de la pauvreté, ses populations sont résolues à renverser cette tendance. L’avenir des jeunes africains n’est pas en Europe, leur destin n’est pas de périr en Méditerranée », avait déclaré, on s’en rappelle Akinwunmi Adesina, l’ancien président de la Banque africaine de développement (BAD).