AFRIQUE

Côte d’Ivoire | Pour avoir harcelé l’artiste Josey, un cyberactiviste écope d’un an de prison ferme

Jaurès AYI - 23 septembre 2025 11:32 Temps de lecture 0 mn
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Il s’appelle Koudou Aimé Antoine. Ce lundi 22 septembre 2025, il a été jugé coupable d'harcèlement en ligne contre l’artiste chanteuse ivoirienne Priscille Josée Gnakrou alias Josey. Etudiant en cinéma, Koudou Aimé Antoine alias Shama, âgé de 26 ans est connu sur les réseaux sociaux pour ses prises de position en faveur de l’artiste Roselyne Layo.

En effet, depuis trois ans, il multiplie les publications visant, accusant notamment la chanteuse de « plagiat », de même que la qualifie de « médiocrité artistique », ou encore d’obtenir ses récompenses grâce à des relations intimes.

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« Votre artiste avec sa grosse tête de Caterpillar... Roselyne a sorti Loulou, votre truc a sorti ‘’Le monde est à nous’’... Elle a fait copier-coller avec le son de notre reine du micro... son disque d’or était en carton... », avait-il, entre autres, lâché dans l’une de ses vidéos offensantes.

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Finalement agacée, l’artiste a traduit en justice ce dernier pour « harcèlement en ligne ». À la barre, l’interprète du titre emblématique "Diplôme" a expliqué devant les Juges que ces attaques récurrentes, étalées depuis neuf ans avec différents profils, l’ont profondément marquée.

« Il me chosifiait, ternissait mon image, me traumatisait et avait un impact négatif sur ma vie et mon entourage », a témoigné la chanteuse, visiblement éprouvée. C’est cette souffrance morale qui l’a finalement conduite à saisir la justice.

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Face aux juges du tribunal d’Abidjan-Plateau, le cyberactiviste a tenté de se défendre, affirmant qu’il ne s’adressait pas directement à Josey, mais aux fans de cette dernière, qu’il accusait d’attaquer son artiste préféré Roselyne Layo.

Le tribunal l’a déclaré coupable d’expressions outrageantes. Conséquence, il a été condamné à 12 mois de prison ferme et à 5 millions de francs CFA d’amende.

Au moment de l’énoncé de la peine, le prévenu s’est effondré. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour évacuer la salle d’audience sous tension.

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