Selon le Chef de la diplomatie béninoise, l'un des problèmes concrets auxquels les dirigeants du Bénin et du Niger devront se consacrer devraient être plutôt des questions liées à la sécurité
Ce dimanche 1er juin, Olushegun Bakari, le ministre béninois des Affaires étrangères a évalué la santé économique du pays. Ceci, dans un contexte particulièrement marqué, ces derniers temps, par des brouilles diplomatiques entre Cotonou et Niamey.
Dans cet entretien accordé à plusieurs médias locaux, faisant suite à la dernière sortie médiatique presque au vitriol du Gal Tchiani, Président du Niger, le chef de la diplomatie béninoise a plutôt prôné l’apaisement.
Selon ce dernier, l'un des problèmes concrets auxquels les dirigeants du Niger et du Bénin devront faire face aujourd'hui, « ce sont les questions de sécurité ».
Rassurant que la fermeture entre les deux capitales voisines est bien ouverte côté Bénin, M. Bakari a néanmoins fait comprendre que cette fermeture de la frontière n’a pas négativement impacté les chiffres de Cotonou, au plan économique.
« L'année dernière, la croissance économique du Bénin était de 7,5%, supérieure aux prévisions », a notamment annoncé le ministre Bakari.
Et de poursuivre sur fond de satisfaction empreinte d’assurance : « Ça veut dire qu'ensemble, nous Béninois, nous avons construit une forme de résilience qui fait que, quels que soient les chocs que nous pouvons subir, nous avons la capacité et la force de pouvoir nous relever et de continuer à être forts »
Mieux encore, « nous avons la capacité et la force de pouvoir nous relever et de continuer à être forts », renchérit le ministre des Affaires étrangères du Bénin.
