AFRIQUE

Gabon : Le Gouvernement juge ‘’excessif’’ le nombre des stations de péages...

Magloire TEKO - 24 juin 2025 15:13 Temps de lecture 1 mn
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M. Moukoumbi a insisté sur l’importance de l’adéquation du projet avec les réalités sociales et économiques du pays. En conséquence, il a appelé à une réévaluation du schéma directeur afin de réduire le nombre de stations prévues.

Le ministre des Travaux Publics du Gabon, Edgard Moukoumbi a tenu, ce lundi 23 juin 2025, une réunion technique avec le Comité d’experts en charge du Schéma directeur d’implantation des stations de pesage et de péage (SDISPP) dans le pays. Au cours des travaux, le Commis de l’Etat a exprimé des réserves notamment sur le nombre de stations qu’il juge excessif.

En effet, le Schéma directeur tel que présenté par les experts lève le voile sur la cartographie des installations existantes, en projet ou à réhabiliter. Cette cartographie prend en compte plusieurs localités du pays. Il s’agit notamment de Bitam, Mitzic, Lalara, Médoumane, Bifoun, Port-Gentil, Olendé et Omboué.

Mais sans détour face au comité en charge du suivi du déploiement de ces stations de péage et de pesage au Gabon, le ministre Edgard Moukoumbi s’est montré critique face au volume des infrastructures prévues. « Cela pourrait nuire aux populations », a-t-il mis en garde. Et de rappeler que le déploiement des stations de pesage et de péage demeure un levier essentiel pour la modernisation du réseau routier national, notamment en matière de contrôle des charges, de sécurité des usagers et de mobilisation de recettes pour l’entretien des routes.

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Toutefois, M. Moukoumbi a insisté sur l’importance de l’adéquation du projet avec les réalités sociales et économiques du pays. En conséquence, il a appelé à une réévaluation du schéma directeur afin de réduire le nombre de stations prévues. Cela, pour un seul objectif, celui d’éviter une pression tarifaire excessive sur les usagers de la route et préserver, ainsi, leur pouvoir d’achat, tout en assurant une rentabilité raisonnable du dispositif.

Le ministre des Travaux Publics a également appelé à une révision des contrats en cours avec les concessionnaires, soucieux de préserver l’équilibre entre rentabilité, mobilité et pouvoir d’achat.

Cette volonté, a-t-il précisé, s’accompagnera de la rédaction de documents juridiques adaptés et de campagnes d’information à destination des citoyens, pour favoriser la compréhension et l’acceptabilité sociale du projet. Et avant toute validation, Edgard Moukoumbi précise que le dossier devra passer par un conseil interministériel, puis par le Conseil des ministres. Ceci, indique-t-il, afin de garantir sa cohérence, sa transparence et sa viabilité.

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