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Média | Seidik Abba harcelé, alerte signalée...

Magloire TEKO - 7 juillet 2025 10:13 Temps de lecture 0 mn
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C'est un journaliste professionnel et écrivain connu. Originaire du Niger, Seidik Abba, ancien correspondant de l’Agence panafricaine d’information (Panapress), accrédité auprès du Quai d’Orsay et couvrant l’Elysée fait, depuis quelques moments, l’objet d'espionnage.

Selon des faits factuels, toutes ses communications, notamment SMS, téléphone et email font objet d’une surveillance étroite dont il est tacitement difficile d'en connaître les tenants et aboutissants. Encore moins, les mobiles de ce qui ressemble fort à un harcèlement.

Stupéfait, le Comité de soutien au journaliste, porté par Sadio Kanté Morel et Makaila N'guebel estime qu'il s'agit non seulement d’une atteinte gravissime à la liberté de la presse. Mais aussi et surtout, d’une entrave inqualifiable à l'activité professionnelle de ce journaliste exerçant en France et disposant d'une carte de presse.

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«En tout état de cause, le Comité de Soutien estime que cette affaire, inédite et rocambolesque concernant une figure connue du journalisme, ne saurait désormais être enveloppée par le voile du silence, de l’indifférence et de l’inaction», lit-on dans le communiqué de presse rendu public vendredi dernier, par ledit Comité.

Tout en exprimant son émotion et la consternation de la presse africaine, panafricaine et de l’ensemble des journalistes, le Comité de soutien à Sedik Abba interpelle les autorités compétentes françaises d'agir pour que lumière soit faite, de toute urgence, sur l'affaire. «...le cas échéant, de judiciariser, si nécessaire, les éléments rassemblés à l’occasion», renchérit le communiqué.

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Toutefois, faute de cette clarification, le Comité de soutien se dit amené à croire fondé, avec l’ensemble des journalistes africains, qu’il s’agit d’un acte de représailles contre Seidik Abba, dont les analyses sur les médias ne souffrent d’aucune ambiguïté.

Pour mieux élucider les détails de cette affaire, le Comité de soutien sera devant la presse ce mercredi 09 juillet à Paris. À cette occasion, le Comité entend, entre autres, apporter des éléments factuels et précis sur cette surveillance, puis réaffirmer l’exigence du respect de la liberté de la presse dans une démocratie.

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